Trèfle rouge : la plante aux multiples vertus

Trèfles

Le trèfle rouge, également appelé le trèfle des prés ou trèfle violet, est une plante originaire d’Espagne. En phytothérapie, elle est utilisée depuis des siècles pour ses nombreuses vertus médicinales. Sa particularité ? Elle contribue à atténuer les symptômes de la ménopause. Quels sont les bienfaits du trèfle rouge ? Quelles sont ses contre-indications et par quoi le remplacer ? Tour d’horizon.

Le trèfle rouge, la plante de la ménopause

Dépuratives, diurétiques, antispasmodiques, expectorantes… Le trèfle rouge possède bien des propriétés. L’une des plus connues : sa capacité à soulager les symptômes de la ménopause. Ces derniers sont nombreux, désagréables, et varient selon les femmes : sautes d’humeur, bouffées de chaleur, sueurs nocturnes, fatigue passagère, etc. Ils sont causés en partie par la chute de la production d’œstrogènes lors de cette période.

Les bienfaits thérapeutiques du trèfle rouge sont liés à sa forte teneur en isoflavones. Ces substances végétales sont proches des hormones féminines – les œstrogènes – et ont une activité oestrogénique. Cela signifie qu’elles peuvent induire au sein de l’organisme des effets comparables aux œstrogènes. En clair : les isoflavones permettent de stimuler le faible niveau d’œstrogène chez la femme ménopausée, ce dernier étant à l’origine de symptômes tels que les bouffées de chaleur.

En raison de son action expectorante et antispasmodique, le trèfle rouge contribue également à apaiser la toux, l’asthme et les affections des bronches de manière générale.

En nutrition, cette plante dispose de nombreux atouts. Elle est riche en minéraux comme le calcium, le magnésium, le phosphore et le potassium, et en oligo-éléments tels que le chrome, le cuivre, le fer, le zinc ou le sélénium. Elle renferme également des vitamines C, B, E et K. Il est possible de cuisiner ses feuilles (crues ou cuites), ses fleurs, ainsi que ses graines germées. Sa richesse en nutriments et son action dépurative lui permettent aussi de contribuer à la santé des cheveux et de la peau.

Le trèfle rouge peut être consommé en infusion, en gélules ou en teinture mère. Il peut aussi être appliqué par voie externe (crème, lotion ou compresse imbibée) afin de soulager les affections de la peau comme l’eczéma, le psoriasis et les ulcères cutanés, et favoriser la guérison des plaies.

Le saviez-vous ?

À l’instar du trèfle rouge, il existe d’autres produits riches en isoflavones. C’est notamment le cas des aliments à base de graines de soja.

Contre-indications du trèfle rouge : quelles alternatives ?

En raison de sa forte concentration en isoflavones, le trèfle rouge possède des contre-indications. Ces substances peuvent en effet avoir des effets indésirables graves. Ainsi, cette plante ne doit pas être utilisée par les enfants et les femmes enceintes et allaitantes. Elle est également déconseillée en cas de prise de traitement anticoagulant ou antiplaquettaire.

De plus, elle est contre-indiquée aux femmes ayant des antécédents personnels ou familiaux de cancer du sein, de l’ovaire ou de l’utérus. La forte activité oestrogénique des isoflavones peut en effet favoriser l’apparition ou le développement de cancers sensibles aux estrogènes. Si vous souhaitez consommer du trèfle rouge, il est ainsi fortement conseillé de demander l’avis de votre médecin au préalable.

Il faut noter également que les effets positifs du trèfle rouge sont à modérer. Ces derniers dépendent de chaque femme, chacune étant plus ou moins réceptive à leurs effets. L’efficacité ou non de ce type de plante dépend largement de la composition du microbiote intestinal, qui varie selon les individus.

Pour contribuer au confort et au bien-être de la femme dès les premiers signes de la ménopause, il existe un complément alimentaire naturel, sans colorant et sans hormone : Léro Ménopollen. Sous forme de capsules, il est compatible avec les femmes ayant des antécédents de cancers féminins et aide à soulager les symptômes grâce à sa formule complète. Il contient notamment :

–      du pollen et des oméga-3 (huile de poisson) pour aider à réduire les bouffées de chaleur ;

–      du magnésium et de la vitamine B6 pour diminuer la fatigue et contribuer au bon fonctionnement du système nerveux ;

–      de l’huile d’onagre.

En période de ménopause, l’un des moyens les plus efficaces pour atténuer les symptômes est surtout d’agir sur son mode de vie. Soyez à l’écoute de votre corps et prenez soin de vous ! Une activité sportive régulière, un apport quotidien en eau (1,5 l/jour), l’arrêt de la cigarette ou une alimentation équilibrée sont autant d’éléments qui aident votre organisme à bien fonctionner et à réguler les troubles de la périménopause.

> À lire aussi : La ménopause, une période importante dans la vie d’une femme

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