Fatigue, perte de cheveux, constipation, frilosité, gain de poids, peau sèche… Si la thyroïde produit une trop faible quantité d’hormones, c’est tout le corps qui se dérègle et fonctionne au ralenti : on parle alors d’hypothyroïdie. Cette petite glande en forme de papillon régule en effet les grandes fonctions de l’organisme grâce aux deux hormones qu’elle produit : la thyroxine (T4) et la triiodothyronine (T3). En cas de thyroïde paresseuse, il existe des traitements naturels pour aider à la stimuler et diminuer les symptômes désagréables. Tour d’horizon.
Une cure d’oligo-éléments contre les troubles de la thyroïde
L’iode est un oligo-élément indispensable à l’organisme et contribue au bon fonctionnement de la thyroïde. Une carence en iode constitue d’ailleurs la première cause d’hypothyroïdie dans le monde. Pour booster la production d’hormones, il est ainsi conseillé de consommer des produits riches en iode comme :
- Des fruits de mer (huîtres) ;
- Des poissons (sardines, thons, maquereaux) et crustacés ;
- Des algues comme le fucus ;
- Du sel marin riche en iode.
À l’inverse, limitez la consommation d’aliments goitrogènes comme les crucifères (choux de toutes sortes, brocolis, radis, etc.) le manioc, le maïs ou les patates douces. Ingérés en trop grande quantité, ils inhibent la captation de l’iode par la thyroïde et perturbent la fabrication d’hormones thyroïdiennes.
Attention : avant de se lancer dans un traitement pour stimuler la thyroïde, il est conseillé d’effectuer un test sanguin ou urinaire et de consulter un professionnel de santé pour obtenir un diagnostic précis. L’augmentation de ses apports en iode n’est nécessaire qu’à condition d’en avoir besoin. Un excès d’iode peut en effet entraîner un goitre, c’est-à-dire l’augmentation du volume de la glande thyroïde. De plus, les symptômes de l’hypothyroïdie peuvent être le signe d’autres maladies, comme le diabète.
Un régime alimentaire plus équilibré
À l’instar de l’iode, le zinc et le sélénium participent également à la production des hormones T3 et T4 tandis que la vitamine D les aident à pénétrer dans les cellules. Pour se supplémenter, il existe des aliments comme les noix du Brésil avec une forte teneur en sélénium, ou les graines de courge. Ces dernières sont riches en minéraux (zinc, sélénium…) et sont reconnues pour favoriser le bon fonctionnement de la glande thyroïde.
Il est également possible d’opter pour un complément alimentaire comme Léro Prémunil. Sa formule contient entre autres de la vitamine D, du zinc et du sélénium pour soutenir le système immunitaire, protéger les cellules contre le stress oxydatif et stimuler la production d’hormones thyroïdiennes.
De plus, il est recommandé d’adopter un régime alimentaire plus sain afin de limiter l’exposition aux perturbateurs endocriniens. Cela passe par des fruits et légumes biologiques et des cuissons douces (à la vapeur notamment) pour conserver les nutriments. Les sucres raffinés étant en partie responsables de la perturbation du fonctionnement thyroïdien, limitez-les au maximum.
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Le yoga pour une thyroïde en meilleure santé
La thyroïde étant une glande située à la base du cou, des exercices de yoga peuvent vous aider à la stimuler comme :
- La chandelle
Allongez-vous sur le dos les jambes fermées et tendues. Puis, soulevez-les avec votre bassin afin qu’elles soient tendues en l’air. Cette position, maintenue pendant dix respirations profondes, permet de stimuler la thyroïde par compression.
- Le poisson
Sur le dos, pliez les genoux pour que vos talons soient le plus près possible des fesses et glissez vos mains sous le fessier. En inspirant, soulevez la tête et le torse en fléchissant les coudes. Puis penchez la tête en arrière et gardez cette position pendant cinq à dix respirations profondes. Cette posture permet d’étirer la base du cou et d’harmoniser la thyroïde.
Le saviez-vous ?
Il ne faut pas confondre l’hypothyroïdie et l’hyperthyroïdie. Dans le premier cas, la thyroïde est paresseuse et ne produit pas assez d’hormones. Dans le second, elle s’emballe et peut se manifester par des symptômes comme des tremblements, palpitations cardiaques, hypertension artérielle ou transpiration excessive. Si des symptômes se manifestent, on parle d’hypothyroïdie « franche ». Mais ce n’est pas toujours le cas : il s’agit alors d’hypothyroïdie infraclinique, asymptomatique ou « frustre ».
La phytothérapie pour soulager les symptômes de la thyroïde
Les plantes ont de multiples vertus et constituent des alliés pour diminuer les symptômes néfastes de l’hypothyroïdie, comme une fatigue anormale, de la nervosité voire une déprime. Pour les palpitations et l’anxiété, l’aubépine en infusion est souvent conseillée.
En cas de fatigue, coup de mou ou problèmes de digestion, le romarin peut également aider. Le romarin frais contribue à détoxifier le foie tandis que ses feuilles séchées contiennent de l’acide carnosique, un antioxydant qui stimule le fonctionnement de la glande thyroïde et aide à prévenir l’hypothyroïdie.
Enfin, l’huile essentielle d’épinette noire est reconnue pour son action stimulante des glandes surrénales. Ces dernières sont indispensables au bon fonctionnement de la thyroïde et peuvent ainsi aider en cas d’hypothyroïdie.
Bon à savoir : selon les symptômes ressentis, l’usage des plantes (bienfaits, posologie et contre-indications) peut varier. N’hésitez pas à demander conseil à un herboriste ou un phytothérapeute.
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