Bouffées de chaleur, irritabilité, sueurs nocturnes, sécheresse intime, maux de tête… Les signes observés avant et pendant la ménopause sont nombreux et particulièrement désagréables. Pour aider à les soulager, le yam (ou igname sauvage) constitue une solution naturelle intéressante. Bienfaits, utilisation, contre-indications… L’éclairage de Léro.
Quelles sont les propriétés du yam ?
Utilisé depuis des milliers d’années, le yam est une plante qui contribuerait à soulager les signes désagréables de la ménopause. La raison : ses racines sont fortement concentrées en diosgénine, un principe actif précurseur d’hormones stéroïdiennes. Cette substance stimulerait notamment la synthèse de progestérone et d’œstrogènes.
Or, les troubles de la ménopause sont en partie liés à la diminution de ces hormones. La chute du taux de progestérone peut notamment entraîner des troubles du sommeil, des envies fréquentes de sucre et des problèmes de rétention d’eau. Pour aider les femmes à se sentir mieux, de la progestérone chimique est parfois proposée. Cette solution peut toutefois comporter des inconvénients tels que l’acné ou la prise de poids.
À l’approche de la cinquantaine, le yam constituerait une alternative naturelle pour lutter contre les déséquilibres hormonaux, soulager les troubles liés à la ménopause et permettre aux femmes de retrouver un meilleur bien-être.
En phytothérapie, le yam est également réputé pour son action anti-inflammatoire légère. Dans certains pays, il est employé traditionnellement pour apaiser les tensions musculaires et assouplir les articulations.
Bon à savoir : les propriétés du yam n’ont jamais été vérifiées par des études scientifiques. Bien qu’elle soit parfois vendue comme telle, cette plante ne constitue pas un phyto-estrogène. La prudence reste donc de mise.
Comment utiliser le yam ?
Le yam est généralement proposé en complément alimentaire, dont la posologie et le dosage varient selon le fabricant, ou sous forme de crème à appliquer sur la peau. Vous pouvez également le consommer :
– en poudre : en mélangeant de la poudre de tubercule séché dans un verre d’eau ;
– en décoction : en faisant infuser du tubercule séché dans de l’eau.
Le yam désigne des centaines d’espèces différentes appartenant à la famille des Dioscoréacées. La plus utilisée en phytothérapie est la Dioscorea villosa. Ces espèces sont cultivées principalement en Amérique Centrale et en Asie.
Par mesure de précaution et en l’absence d’études, le yam est déconseillé aux femmes enceintes et allaitantes, aux personnes suivant un traitement hormonal ainsi qu’aux enfants. Parmi les effets secondaires constatés, de rares cas de vomissements et de troubles digestifs ont été signalés. En cas de doute, demandez conseil à votre professionnel de santé.
Quelle alternative non-hormonale au yam ?
Le yam est une plante qui contribue à soulager les signes de la ménopause en stimulant la production d’hormones surrénaliennes et sexuelles. Il existe toutefois des solutions naturelles non hormonales qui aident les femmes ménopausées à retrouver confort et bien-être. C’est le cas notamment de Léro Ménopollen,
Ce complément alimentaire sous forme de capsules contient du pollen, du magnésium, des oméga-3 ainsi que de l’huile d’onagre. Ce concentré d’ingrédients contribue à réduire les premiers signes de la ménopause comme les bouffées de chaleur, la fatigue et les troubles de l’humeur, tout en participant à la couverture de vos besoins nutritionnels quotidiens.
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